Je passe un temps fou au contact des femmes. Mais attention, ce n’est pas ce que vous êtes en train d’imaginer, bande de vilains pervers ! J’évolue tout simplement dans un milieu professionnel où la clientèle est composée à 90% de créatures oestrogénées. Par conséquent, exit la bière et le foot, et place à des problématiques plus féminines. En tête de liste, on trouve évidemment la minceur qui est de très loin la préoccupation première de ces dames dans mon secteur d’activité. Je serais mal avisé de critiquer cet état d’esprit, puisque c’est en grande partie ma capacité à faire perdre du poids qui justifie mes émoluments scandaleux. Cependant, j’assiste depuis quelques temps à la montée en puissance de dérives inquiétantes. Alors les filles, je crois qu’une mise au point s’impose.
Le poids des maux
S’il existe un appareil de mesure inutilement anxiogène sur cette planète, c’est bien le pèse-personne. Il m’arrive très fréquemment de conseiller des personnes de tout âge, pour qui la balance est devenue un véritable outil de torture psychique. Pourtant, cet instrument n’est d’aucune utilité, car l’évaluation du poids est un sujet bien plus complexe qu’il n’y paraît. Attelons-nous à déconstruire les nombreuses idées reçues circulant à ce sujet.